Le Lange et l’oignin
Lassé par l’Albarine et le comportement de ses truites, j’ai décidé d’aller explorer les autres rivières de mon département.
Le LANGE, un avant goût de la jungle !
Je démarre la matinée sur MARTIGNAT. Entre le chemin et la rivière, c’est le Vietnam !
Les conditions d’eau sont plutôt bonnes. Dès mon arrivée, les truites répondent présent.
Une truite de 25cm sur une attaque éclair. Ici, la maille et à 30cm, ce qui me semble un peu excessif.
Excédé par les difficultés d’accès et handicapé par mon teckel qui ne peut pas me suivre dans ma progression, je remonte au centre de MARTIGNAT.
L’Oignin, entre truites et chevesnes
Arrivé à BRION, je me gare après le pont au niveau du terrain de pétanque.
Mission réussie, après avoir décapoté sur le Lange, c’est l’oignin qui m’offre une de ses filles.
Plus en aval, une belle veine de courant profond m’offre un jeune chevesne qui vient aspirer ma mouche sans aucune hésitation.
Caché dans la végétation, j’observe un groupe de trois ou quatre gros chevesnes. Je fais sauter ma mouche poilue sous le scion… Une large bouche l’engloutie et c’est pendu !
Je continue mon exploration jusqu’à la confluence du Lange et de l’Oignin. À partir de là, la rivière garde le nom de l’Oignin.
En conclusion, je dirais :
Le Lange est gavé de truites, mais l’accès est compliqué et peu propice à la pêche à la mouche. Sauf à utiliser un fouet de 6 à 7 pieds maximum.
L’Oignin, est intéressant, car les postes y sont variés et les chevesnes offrent une alternative ludique si les truites ne sont pas de sortie.