La légende de la truite Basque
Les Pyrénées sont des terres âpres, où la nature doit se battre pour sa subsistance. Les hommes en sont de même, ce qui a forgé l’histoire du pays basque.
Cette rudesse se retrouve naturellement dans la pêche. Ici, les truites ne se livrent pas facilement à l’étranger de passage. Méfiantes, voir invisibles, Dame Fario Atlantique ne montre que rarement sa robe.
Moi qui suis habitué à la souche méditerranéenne, je rêvais d’immortaliser une Fario Atlantique ancestrale. Celles qui ont de gros points noirs et sont totalement dénuées de points rouges.
La Nivelle au plus près de l’Espagne
Difficile de monter plus haut sur la Nivelle puisque je suis garé en terre Espagnole.
Après trois heures de pêche, c’est le capot magistral. Aucune truite en vue. C’est un peu la douche froide, considérant que l’amont est la partie la plus appropriée à la pêche à la truite, je suis perplexe quant à la suite de la pêche.
L’Arrolako Erreka
Le lac du Xoldokogaina ou d'Ibardin alimente ce petit ruisseau qui descendants dans un maquis sauvage juste entretenu par le passage des chevaux et vaches. Ici, aucun chemin, l’absence de trace humaine montre que les pêcheurs ont oublié la présence de l’Arrolako.
Une Atlantique Ancestrale, reconnaissable à ses gros points noirs et sans point rouge. 28 cm de bonheur, peut-être le plus gros poisson du ruisseau.
C’est la seule truite que j’ai à vu et pour cause, elle est aveugle.
Le Bastan
En amont de BIDARRAY, proche de la frontière Espagnole, le Bastan est magnifique. Mais ses truites sont farouches, après deux ou trois heures de pêche, c’est encore le capot.
La Nive de Béhérobie
Pas de pêche, mais un peu d’exploration. C’est beau, mais les accès sont difficiles.
La Nive d’Arnéguy
Très belle Nive, les truites sont bien là. Mais elles sont farouches. Je pique deux petites truites en sèche en pêchant l’eau puisqu’il n’y a pas de godage. Malheureusement, les deux se décrocheront devant l’épuisette.
La Nivelle
Après trois jours de pluie, je suis de retour dans la Nivelle. Les conditions d’eau sont excellentes, mais là encore, c’est l’échec.