Adieu l'Albarine...

Voilà quatre années que j’arpente les berges de l’Albarine, cette année encore, malgré le doute, j’ai repris la carte de l’APPMA mais je crois que pour la saison prochaine il serait temps d’aller découvrir d’autres berges.

C’est donc dans cet état d’esprit que je savour ces quelques jours de septembre au bord de cette magnifique rivière. Les cieux ont été cléments avec les pêcheurs un bon week-end de pluie a gonflé les eaux juste ce qu’il faut. Une eau bien piquée et un débit correct auront mis ces dames en appétit.

Une eau voilée comme j’aime.

Ouverture du bal avec un leurre bien coffré !

Les truites se tiennent au fond, alors on sort un leurre qui coule rapidement.

Finalement je reviens à mon leurre fétiche le Tricoroll 55 bien brillant.

Fait exceptionnel, le barrage de Moulin Ciment est abaissé quelques heures. C’est l’occasion de voir les obstacles de près. Je me fais bêtement surprendre par une truite de 50cm posée sur le fond dans 20cm d’eau… grrrr.

En aval du pont de la Violette, je me régale dans les rapides qui bordent les buissons.

Il m’aura fallut plusieurs passages pour piquer cette jolie truite en poste sous les buissons.

Une belle noiraude comme je les aime. Piquée en fin de pool, étonnant vu sa couleur !

Après deux jours le niveau est redescendu et le soleil c’est levé, bref c’est la fin de la fête. Il est temps de changer de technique, je passe en nymphe à vue.

Quel plaisir de prendre une beau poisson avec les nymphes que l’on a monté la veille.

Coup de cœur pour ces billes multicolores.

Et en tendem ça prend parfois sur le Tabanas alors qu’il n’y a aucun godage.

Depuis quatre ans en septembre, je fais chaque année une truites de 40 à 50cm sur le haut de l’Albarine. Cette année, je suis passé à un cheveux, une belle de 40cm piquée en nymphe à vue coupera net mon nylon de 12°° à la touche, Tout était parfait, l’approche, le lancer, le choix de la nymphe… sauf le ferrage peut être un poil trop appuyé, à cause de l’émotion certainement !

Pour une bonne part, ce qui motive cette envie de changement c’est aussi le délabrement de l’Albanie à cause des cormorans et Harles Bièvre, la population d’Ombre à quasiment disparue. Il y a quatre ans, sur le grand plat de Chalet, les ombres étaient nombreux avec des individus de plus de 40cm. Aujourd’hui, ce poste merveilleux n’est occupé que par une poignée d’ombres. C’est désolant, j’en veux énormément à ces C… d’écolos qui ne connaissent rien aux équilibres de la nature. Il faut savoir qu’en rivière d’Ain, c’est 80% de la population d’ombres qui a disparue.

Pour 2024, je pense aller arpenter la Valserine. Histoire à suivre…

Précédent
Précédent

Le Hold-up...

Suivant
Suivant

J’ai promené mes mouches dans les Cévennes !